velles… Je ne sais pas… Je verrai… Ce ne sera pas facile… Quelle idée aussi d’avoir été parler de fausses dents à ma femme !…
— Non, non, je n’ai pas parlé de fausses dents, j’ai oublié ! » s’écria Gribouille.
M. Delmis ne put s’empêcher de sourire.
« Laisse-moi, dit-il, j’y penserai. Quand je verrai le brigadier, j’en causerai avec lui.
— Ce sera très bien, cela, dit Gribouille. Précisément il disait tantôt à Caroline qu’il la protégerait et l’aimerait comme sa sœur. C’est bon d’avoir pour protecteur un brigadier : ça vous fait respecter tout de même.
— Certainement, dit M. Delmis en riant. Nous nous occuperons de vos affaires à nous deux, et j’espère que nous nous en tirerons avec honneur. »
Gribouille sortit enchanté ; il courut vers sa sœur et lui dit qu’il venait de causer avec M. Delmis, et qu’il la protégerait avec le brigadier.
« Avec le brigadier ! s’écria Caroline. Je ne veux pas de cela, moi ! Je saurai bien me tirer d’affaire sans lui.
Tiens ! pourquoi cela ? Le brigadier n’est pas vieux, il est jeune comme toi, et il a de la force et de la raison.
Je ne dis pas non, Gribouille ; mais c’est inutile, je ne le veux pas.