chaient. Et puis elle disait toujours que je cassais tout. Si j’avais seulement le malheur de casser une assiette, une tasse, une carafe, car enfin tout le monde casse ! toute la maison criait : « C’est Gribouille ! il casse tout ! est-il maladroit ! » Et alors madame pense que Caroline n’était pas contente ! Elle disait toujours : « Je m’en irai avec mon frère ! » Bonne Caroline, c’est qu’elle l’a fait comme elle l’avait dit. Pour un méchant perroquet qui est mort par malice, madame s’est fâchée, monsieur s’est fâché ; il n’a plus voulu être mon ami ; madame a voulu me renvoyer ; Caroline a voulu partir, et voilà comment et pourquoi nous partons. Et je suis bien sûr que madame a du chagrin, que c’est pour ça qu’elle ne veut voir personne. C’est que je faisais très bien mon ouvrage… Et Caroline donc !
Je n’en reviens pas ; c’est étonnant ! Mais vous êtes donc à placer ?
Oui, madame, mais il faut que la place soit bonne, que Caroline soit contente, que je sois bien traité.
Caroline, je vous offre ma maison ; je cherche une personne pour remplacer la bonne que j’avais prise et que je renvoie ; elle est paresseuse, impertinente ; je serais enchantée de vous avoir. Je n’y mets qu’une condition : c’est que vous vous séparerez de Gribouille.