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levant une soupe, soit grasse, soit au lait, soit une panade, selon son goût ; ou bien du café de glands avec du lait, ou bien, s’il le préfère, une bonne tartine de pain et de beurre.

Vers onze heures, une soupe et une côtelette de mouton ou autre viande, coupée bien menu pour suppléer au défaut de mastication de l’enfant.

Si l’enfant le préfère, de la viande suivie d’un plat de légumes. Du pain à volonté.

Les pommes de terre sous la cendre avec un peu de beurre, le riz à la créole (sauté dans du beurre), sont des mets excellents pour les enfants et qu’ils aiment généralement.

Deux plats, à ce second repas, suffisent grandement, surtout si on laisse toute liberté sur la quantité de pain. Le pain sec peut se donner toujours sans inconvénient quand l’enfant n’est pas malade.

Vers deux heures, un repas léger, soit une tasse de lait avec du pain à discrétion, soit du pain et des confitures, soit du pain et des fruits de la saison, en quantité modérée.

Vers six heures, une soupe, un plat de viande, un plat de légumes, du dessert.

Ne laissez pas veiller les enfants ; jusqu’à quatre ou cinq ans, couchez-les à sept heures l’automne et l’hiver ; entre sept et huit en été, selon le plus ou moins de disposition au sommeil.

Donnez très-rarement des choses fortes en vinaigre, des salaisons, de la cochonaille, des épices, du vin pur, du café.

Défendez autant que possible les petites mangeailles entre les repas. C’est difficile à éviter tou-