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tion des invités. Jamais à Loumigny on n’avait tiré que des pétards. Aussi le souvenir de la noce de Moutier à l’Ange-Gardien y est-il aussi vivant qu’au lendemain de cette fête si complète et si splendide. Mais tout a une fin, et la fatigue fit sonner la retraite à une heure avancée de la nuit. Chacun fut enfin se coucher, heureux, joyeux, éreinté.


On se retira à une heure avancée de la nuit.

Jacques et Paul dormirent le lendemain jusqu’au soir, soupèrent et se recouchèrent encore jusqu’au lendemain. Il y eut plusieurs indigestions à la suite de ce festin de Balthazar ; l’habitué de Paris manqua en mourir, le notaire fut pendant trois jours hors d’état de faire le moindre acte.

Le général, qui s’était établi chez lui à l’ex-auberge de Bournier avec Dérigny, fut un peu indisposé et courbaturé ; il garda à son service un des cuisiniers venus de Paris, en lui recommandant de se faire envoyer des provisions de toute sorte.