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d’homme qui marche comme un cerf ? Est-ce que j’ai les allures d’un cerf, moi ? Suis-je taillé comme un cerf ? Est-ce qu’un homme de mon âge, de ma corpulence, blessé, malade, peut courir pendant des lieues sans seulement souffler ni se reposer ?

MOUTIER.

Mais c’est tout juste ce que je vous disais, mon général ; vous n’avez pas voulu me croire.


Il le trouva assis au pied d’un arbre. (Page 202.)
LE GÉNÉRAL.

Vous me le disiez comme pour me narguer, en vous redressant de toute votre hauteur et prêt à faire des gambades, pour faire voir à Elfy votre belle taille élancée, votre tournure leste, et pour faire la comparaison avec mon gros ventre, ma taille épaisse, mes lourdes jambes. On a son amour-propre, comme je vous l’ai dit jadis, et on ne veut pas, devant une jeune fille et une jeune femme, passer pour un infirme, un podagre, un vieillard décrépit.