Page:Ségur - L’auberge de l’ange gardien.djvu/166

Cette page a été validée par deux contributeurs.
160
L’AUBERGE DE L’ANGE-GARDIEN.

« Allez chercher les témoins et la victime. »

Les gendarmes partirent pour exécuter leurs ordres.

Le général avait accompagné le cortége ; il entra dans la salle presque en même temps que les criminels. Il se plaça en face de Bournier, qui le regardait d’un œil enflammé par la colère.


Deux autres gendarmes apportèrent l’aubergiste.

« Gredin ! gueux, scélérat ! cria le général.

— Qui est cet homme qui injurie le prévenu ? dit le juge d’instruction en se retournant vers lui. Pourquoi est-il entré ? Faites-le sortir.