timents. À demain, mon bon monsieur Moutier ; j’irai vous voir à l’Ange-Gardien. »
Et le curé sortit avec Moutier et Jacques. Les deux derniers traversèrent la rue pour rentrer chez eux. Ils trouvèrent madame Blidot et Elfy qui les attendaient avec impatience.
« Viens vite te coucher, mon Jacquot, dit madame Blidot ; Paul dort déjà.
— Adieu, maman, adieu, ma tante, adieu, mon bon ami, dit Jacques en les embrassant tous affectueusement.
Quels aimables enfants vous nous avez donnés, mon cher monsieur Moutier ! Si vous saviez la tendresse que j’ai pour eux et combien notre vie est changée et embellie par eux !
Et pour eux quelle bénédiction d’être chez vous, mes bonnes et chères amies ! Quels soins maternels ils reçoivent ! Comme on est heureux sous votre toit !
Pourquoi n’y restez-vous pas, puisque vous trouvez qu’on y est si bien ?
Un homme de mon âge ne doit pas vivre inutile, à fainéanter. Avant tout, pour le moment, il faut que j’aille aux eaux de Bagnoles, pour bien guérir ma blessure, mal fermée encore.
Oui, c’est bien pour le moment ; et après ?
Après ? Je ne sais. Je verrai ce que j’ai à faire. À la grâce de Dieu !