grognes et pleures toujours, toi. Entre les deux, j’aime mieux rire que pleurer. »
Jeannot ne répondit que par un soupir et une larme, Jean ne dit plus rien. Ils marchèrent en silence et ils arrivèrent à la porte d’Hélène ; en l’ouvrant, Jeannot se sentit surmonté par une forte odeur de lapin et de galette.
Te voilà enfin de retour, mon petit Jean ! Je m’inquiétais de ne pas te voir revenir. Et voici Jeannot que tu me ramènes. Eh bien ! eh bien ! quelle figure consternée, mon pauvre Jeannot ! Qu’est-ce que tu as ? Dis-le-moi… Voyons, parle ; n’aie pas peur. »
Jeannot baisse la tête et pleure.
Il n’a rien du tout, maman, que du chagrin de partir. Et pourtant il disait lui-même tout à l’heure que ça ne le chagrinait pas de quitter ma tante ! Alors, pourquoi qu’il pleure ?
Certainement ; pourquoi pleures-tu ? Et devant un lapin qui cuit et une galette qui chauffe ? C’est-il raisonnable, Jeannot ? Voyons, plus de ça, et venez tous deux m’aider à préparer le souper ; et un fameux souper !
Et le dernier que je ferai ici, ma tante !
Le dernier ! Laisse donc ! Vous reviendrez tous deux avec des galettes et des lapins plein vos poches ; et tu en mangeras chez moi avec mon petit