un rempli de six pouces pour le mettre à ma taille.
Mais, mon pauvre garçon, tu flotteras dans tes habits comme un goujon dans un baquet.
Ça ne fait rien, monsieur. Il vaut mieux être trop à l’aise que trop à l’étroit. Je m’amuserai bien tout de même. De la musique ! Jugez donc ! moi qui n’en ai jamais entendu. Et puis des rafraîchissements ! moi qui n’en ai jamais bu. Et des échaudés ! des macarons ! du vin chaud !
Écoute, Jean ; sais-tu que ce que tu m’en dis me fait venir l’eau à la bouche ? C’est que j’ai bien envie d’y aller ? Ne pourrais-tu pas me faire inviter avec un de mes amis, M. Caïn ?
Mais je pense bien qu’oui, monsieur. Je vais demander à Simon. Dis donc, Simon, peux-tu faire inviter M. Abel à la soirée de M. Pontois ?
Je suis bien sûr que M. Pontois ne demandera pas mieux ; qu’il sera fort honoré d’avoir M. Abel.
C’est qu’il faut aussi faire inviter son ami, M. Caïn.
M. Caïn ? »
Simon regarda d’un air surpris M. Abel, qui souriait de l’étonnement de Simon ; mais, reprenant son sérieux :