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IX

DÉBUTS DE M. ABEL ET DE JEANNOT


Ils mangèrent et burent ; le déjeuner mit Jeannot en belle humeur, et il se mit gaiement en route avec Simon et Jean pour commencer son service chez l’épicier. Le chemin ne fut pas long : cinq minutes après il entrait dans le magasin.

Simon.

Pontois, voici mon cousin Jeannot, le garçon que vous attendiez ; arrivé de ce matin, il est tout prêt à se mettre à la besogne.

Pontois.

Bien, bien ; approche, mon garçon, approche. Prends-moi ce bocal de cornichons, et va le poser près du comptoir, là-bas.

Jeannot.

Où ce que c’est, m’sieur ?

Pontois, riant.

Bien parlé, mon ami. Le français le plus