« — Nous gommes perdus », lui répondit Maurice en sanglotant.
Ah ! par exemple ! Je sanglotais ? Moi ? J’avais froid et je grelottais : voilà tout.
Froid ? Par un temps pareil ? Tu suais et tu sues encore ; je te dis que tu sanglotais. Laisse-moi raconter ; ne m’interromps plus.
« — Perdu ? D’où êtes-vous donc, Messieurs, Mesdemoiselles ? nous demanda l’homme.
« — Nous venons du château des Ormes.
« — Ah bien, vous serez bientôt de retour : vous êtes dans le parc.
« — Mais le parc est si grand que nous ne savons plus comment revenir.
« — Je vais vous ramener, Messieurs, Mesdemoiselles ; excusez mes chiens, s’il vous plaît, ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. »
L’homme nous a ramenés jusqu’au château, et j’ai bien dit à Maurice et à Adolphe que c’était leur faute si nous nous étions perdus, parce qu’ils voulaient jouer un mauvais tour à François et à Christine.
Ce n’est pas vrai, Mademoiselle : vous avez triché tout comme moi et mon frère.
Parce que vous nous avez persuadées ; n’est-ce pas, Cécile ?
Oui ; c’est très vrai ; tu es furieux contre Fran-