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bernard.

Ah ça ! quand finirons-nous nos disputes à coups de langue ? Si nous sortions avant le dîner ? Nous avons encore une heure.

— Sortons », répondirent toutes les voix ensemble.

Et tous se dirigèrent vers le jardin. Maurice et Adolphe étaient de mauvaise humeur ; ils entravèrent tous les jeux, et, n’osant se moquer tout haut de François, ils en rirent tout bas, ainsi que de Christine, avec Hélène et Cécile.

Après avoir rejeté plusieurs jeux, ils acceptèrent enfin celui de cache-cache ; on se divisa en deux bandes : l’une se cachait, l’autre cherchait. Maurice et Adolphe choisirent pour leur bande Hélène et Cécile ; François et Bernard prirent Gabrielle et Christine ; le sort désigna les premiers pour se cacher, les seconds pour chercher. Quand ces derniers entendirent le signal, ils se précipitèrent dans le bois pour chercher ; mais ils eurent beau courir, fureter, chercher partout, ils ne trouvèrent personne. Ils se réunirent pour décider ce qu’il y avait à faire.

« Retourner à la maison, dit Bernard.

— Faire tous ensemble le tour du petit bois, en criant : « Nous renonçons », dit Gabrielle.

— Leur crier qu’ils sont tricheurs, dit Christine.

— Suivre le conseil de Bernard, et revenir à la maison en passant par les serres et le jardin de fleurs », dit François.

Ce dernier avis prévalut ; ils firent une fort jolie