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christine.

Douze ans ! Je ne l’aurais jamais cru !

maurice.

Quel âge me croyez-vous donc ? Quatorze ? Quinze ?

christine.

Non, non ; cinq ou six tout au plus.

— Christine, tu défends bien tes amis, dit Gabrielle en l’embrassant.

— Et ses amis en sont bien reconnaissants, dit François en l’embrassant à son tour.

— Et nous t’en aimons davantage, dit Bernard, l’embrassant de son côté.

— Et moi aussi, il faut que j’embrasse la signorina, s’écria Paolo en saisissant Christine et en appliquant un baiser sur chacune de ses joues.

— Ah ! vous m’avez fait peur, dit Christine en riant. Je ne mérite pas tous ces éloges ; j’étais fâchée que Maurice et Adolphe fissent de la peine à François, et j’ai répondu sans y penser.

hélène, riant.

Il faudra prendre garde à Christine quand elle sera grande.

françois.

Elle est bien bonne et ne dit jamais de méchancetés à personne pourtant.

adolphe, avec ironie.

Vous trouvez ? Ce que c’est que d’avoir de l’esprit !

christine.

Et du cœur.