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gabrielle.

Je serais bien fâchée d’avoir un frère bossu !

christine.

Et moi, je serais bien heureuse d’avoir un frère si bon !

— Signorina Christina dit bien, fait bien et pense bien, dit Paolo, qui s’était approché d’elles sans qu’elles le vissent.

gabrielle.

Comme c’est vilain d’écouter, Monsieur Paolo ! Vous m’avez fait peur.

paolo, avec malice.

On a toujours peur quand on dit mal, signorina.

gabrielle.

Je n’ai rien dit de mal. Vous n’allez pas raconter tout cela à François, je l’espère bien ?

paolo.

Pourquoi ? Puisque vous n’avez rien dit de mal !

gabrielle.

Non, certainement ; mais tout de même je ne veux pas que François sache ce que nous avons dit.

paolo.

Pourquoi ? pouisque…

françois.

Monsieur Paolo, Monsieur Paolo, venez m’aider, je vous prie, à prendre les écrevisses et les mettre dans une terrine. »

Paolo alla vers François, qui achevait de retirer les écrevisses des pêchettes ; il les mettait à mesure dans une terrine couverte.