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aussi grand, aussi belle que son respectabile signor padre. C’est moi qui lé ferai parce que l’enfant est bon, qu’il m’a fait oune énorme bienfait, et…, et que zé l’aime.

m. de nancé.

C’est la seconde fois que vous me faites cette bonne promesse, Monsieur Paolo ; mais si vous pouvez réellement redresser mon fils, pourquoi ne le faites-vous pas tout de suite ?

— Patience, signor mio, zé souis médecin. À présent, impossible, l’enfant grandit ; à dix-huit ou vingt ans, c’est bon ; mais avant, mauvais. »

M. de Nancé soupira et sourit tout à la fois en regardant François, dont le visage exprimait le bonheur et la gaieté. Il causait d’un air fort animé avec ses amis ; tous parlaient et riaient, mais à voix basse, pour ne pas troubler la conversation des grandes personnes.