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XXIX


paolo heureux — conclusion


À partir du jour de leur mariage François et Christine jouirent d’un bonheur calme et complet, augmenté encore par celui de leur père, qui semblait avoir redoublé de tendresse pour eux. Il ne cessait de remercier Dieu de la douce récompense accordée aux soins paternels dont il avait fait l’objet constant de ses pensées et de sa plus chère occupation. Paolo aussi était l’objet de sa reconnaissante amitié.

« À vous, mon ami, lui disait-il souvent, je dois la grande, l’immense jouissance de regarder mon fils, de penser à lui sans tristesse et sans effroi de son avenir. Il n’est plus un sujet de raillerie : il ne craint plus de se faire voir ; Christine aussi est délivrée de cette terreur incessante d’une humiliation pour notre cher François. Je vous aime bien sincèrement, mon cher Paolo, et mon cœur paternel vous remercie sans cesse.