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XXVIII


métamorphose de françois


Ce lendemain si désiré arriva ; Christine, un peu pâle, les yeux un peu battus, parut au déjeuner, après lequel elle devait aller attendre M. de Nancé et François au château.

madame de cémiane.

Tu es pâle, Christine ; souffres-tu ?

christine.

Non, ma tante ; j’ai mal dormi ; la joie m’a agitée ; c’est pourquoi je me sens un peu fatiguée. »

Le déjeuner sembla long à Christine ; dès qu’Isabelle fut prête à l’accompagner, elle dit adieu à sa tante, à Gabrielle et à Bernard, et s’élança dans la voiture qui devait l’emmener. Ses yeux rayonnaient, son visage exprimait le bonheur ; arrivée à Nancé, elle ne voulut pas quitter le perron, de crainte de manquer le moment de l’arrivée ; l’attente ne fut pas longue ; la voiture parut, s’arrêta au perron, et