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dévouer à lui et à mon père pour leur témoigner ma vive reconnaissance de tout ce qu’ils ont fait pour moi ; et, quant au bras, je sais marcher seule ; je déteste de donner le bras.

gabrielle.

Alors tout est pour le mieux ; mais je n’envie pas ton bonheur. »

Le dîner vint interrompre la conversation des deux cousines ; les domestiques restés au château avaient fait la grosse besogne, les chambres, les lits, etc. Le cocher reçut l’ordre de se trouver le lendemain à l’heure voulue au chemin de fer, et Christine retourna chez sa tante, heureuse et joyeuse de l’attente du lendemain ; elle s’attendait peu à la surprise qu’elle devait éprouver.