Oh non ! par exemple ! Pense donc que tu ne pourras jamais aller avec lui au bal, au spectacle !
Je déteste bals et spectacles.
Tu ne pourras pas du tout aller dans le monde.
Je déteste le monde ; il m’attriste et m’ennuie.
Tu ne pourras pas aller aux promenades ni dans les environs.
Je n’aime que les promenades que peut faire François, et je déteste les environs.
Mais tu ne pourras même pas avoir de monde chez toi.
Je n’ai besoin de personne que de François et de mon père ; toi, Bernard et tes parents, vous ne comptez pas comme monde, et je vous verrai sans craindre les moqueries pour mon pauvre François.
Enfin, je ne sais, mais un mari infirme est toujours ridicule ; tu ne pourras seulement pas lui donner le bras ; il a un pied de moins que toi.
S’il est ridicule aux yeux du monde, c’est pour moi une raison de l’aimer davantage, de me
