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voulut aussi les accompagner, mais elles lui dirent qu’il les gênerait dans leurs occupations de ménage.

« Alors, dit-il, je vais m’enfermer pour achever mon cadeau à François.

christine.

Quel cadeau ? Que lui destines-tu ?

bernard.

C’est un secret.

christine.

Pas pour moi, qui suis la femme de François !

bernard.

Pour toi comme pour Gabrielle, comme pour tout le monde. Adieu, curieuse : au revoir. »

Christine, qui avait retrouvé toute sa gaieté, rit avec Gabrielle du prétendu mystère de Bernard. En arrivant dans la cour, Christine poussa un cri de joie ; elle avait aperçu le cuisinier.

« Mallar ! s’écria-t-elle, mon cher Mallar, vous voilà revenu ? Ils reviennent demain ; à quelle heure ?

mallar.

À deux heures, Mademoiselle, ils seront ici.

christine.

Quelle joie, quel bonheur ! Je viendrai les attendre. Pouvez-vous nous donner à dîner aujourd’hui, Mallar, à ma cousine, à Isabelle et à moi ?

mallar.

Certainement, Mademoiselle ; seulement je prierai ces dames de m’excuser si le dîner est un peu mesquin, n’ayant pas beaucoup de temps pour le préparer.