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christine.

Je ne peux pas ; ma bonne attend.

gabrielle.

Qu’est-ce que ça fait ? Elle attendra un peu.

christine.

Mais maman me gronderait et ne me laisserait plus venir.

gabrielle.

Ta maman ne le saura pas.

christine.

Oh oui ! ma bonne lui dit tout. »

La tête de la bonne apparut à la porte.

« Allons donc, Christine, dépêchez-vous !

christine.

Me voici, ma bonne, me voici ! »

Christine courut à sa tante pour dire adieu.

François et Bernard voulurent l’embrasser ; ils n’eurent pas le temps ; la bonne entra dans le salon.

la bonne.

Christine, vous ne voulez donc pas venir ? Il est tard ; votre maman ne sera pas contente.

christine.

Me voici, ma bonne, me voici !

gabrielle.

Et ta poupée ? tu la laisses ?

— Je n’ai pas le temps, répondit tout bas Christine effarée ; finis la robe, je t’en prie ; tu me la donneras quand je reviendrai. »

La bonne prit le bras de Christine, et, sans lui donner le temps d’embrasser Gabrielle, elle l’em-