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m. de nancé.

Partons, partons vite, mon cher enfant. Ce château sans Christine m’est odieux.

françois.

Oh oui ! mon père ! Il me fait l’effet d’un tombeau ! le tombeau de notre bonheur à tous. »

Les chevaux étaient mis, les malles étaient chargées. Les domestiques étaient d’une tristesse mortelle ; personne ne put prononcer une parole. M. de Nancé, François et Paolo leur serrèrent la main à tous. Paolo, en montant en voiture, s’écria :

« Dans deux ans, mes amis ! Dans deux ans ze