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m. de nancé.

Isabelle seule te restera, ma fille ; et nos cœurs seront toujours près de toi. »

Les journées passèrent vite et tristement ; Paolo partageait les chagrins de Christine ; il cherchait à relever son courage.

paolo.

Cère Signorina, prenez couraze ! Vous serez heureuse ; c’est moi, Paolo, qui le dis.

christine.

Heureuse ! Sans eux, c’est impossible !

paolo.

Avec eux ! Qué diable ! deux ans sont bien vite passés !… Deux ans, ze vous dis. »

Christine secoua la tête.

paolo.

Vous remuez la tête comme une cloce ; et moi ze vous dis que ze sais ce que ze dis, et que dans deux ans vous ferez des cris de zoie « Vive Paolo ! »

Christine ne put s’empêcher de sourire.

christine.

Je crierai : Vive Paolo ! quand vous aurez obtenu de ma mère la permission pour moi de revenir près de mon père et de François.

paolo.

Eh ! eh ! ze ne dis pas non ! ze ne dis pas non ! »

Cet espoir et l’air d’assurance de Paolo tranquillisèrent un peu Christine, mais ce ne fut pas pour longtemps ; les préparatifs de départ qui se faisaient autour d’elle, et auxquels elle eut le