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paolo.

Eh bien, ze vous dirai que ce pauvre Signor Maurice vous empêçait de vous promener, de zouer, de courir, de causer, et que vous étiez si bons, si zentils pour lui… Écoutez bien ce que dit Paolo !… non pas parce que vous aviez de l’amour pour ce garçon, mais parce que… vous aviez de l’amour pour le bon Dieu, et que vous êtes tous les deux bons, sarmants et saritables. Est-ce vrai ce que ze dis ?

françois.

Chut ! Paolo. Pour l’amour de Dieu, ne dites pas ça ; ne le dites à personne.

paolo, content.

Eh ! eh ! on pourrait bien le dire à Signor de Nancé.

françois.

À personne, personne ! Je vous en prie, je vous en supplie, mon bon, bon Paolo.

paolo, hésitant.

Moi,… ze veux bien,… mais…

christine.

Le jurez-vous ? Jurez, mon cher Paolo.

— Ze le zoure ! » dit Paolo en étendant les bras.

À force de raisonnements pareils, Paolo finit par les distraire. M. de Nancé était obligé à de fréquentes absences pour les obsèques du pauvre Maurice et pour venir en aide aux malheureux parents. Aussitôt après l’enterrement, M. et Mme de Sibran retournèrent à Paris, où ils avaient leur fils Adolphe et toute leur famille.