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Les rires avaient cessé devant l’angoisse de l’étranglement ; mais ils reprirent de plus belle quand Paolo, se tournant la bouche pleine vers François, lui saisit la main, la baisa à plusieurs reprises.
« Bon signorino ! Pauvre petit ! tou m’as sauvé la vie, et moi zé té ferai grand comme ton père. Quoi c’est ça ? ajouta-t-il en passant sa main sur la bosse de François. Pas beau, pas zoli. Zé souis médecin, tout partira. Sera droit comme papa. »
Et il se mit à manger sans plus parler à personne ; il se garda bien de rire jusqu’à la fin du dîner.