François rentrait un jour de chez Maurice, qu’il continuait à voir une ou deux fois par semaine, et dont la santé et l’état physique ne s’amélioraient guère. Ses jambes et ses reins ne se redressaient pas ; son épaule restait aussi saillante, son visage aussi couturé. Il s’affaiblissait au lieu de prendre des forces. Sa difformité et l’insouciance de son frère lui donnaient une tristesse qu’il ne pouvait vaincre ; il allait assez souvent chez M. de Nancé, où il était toujours reçu avec amitié ; Christine était bonne et aimable pour lui ; elle lui témoignait de la compassion, mais pas l’amitié qu’il aurait désiré lui inspirer et qu’il éprouvait pour elle. Plusieurs fois il lui représenta qu’il avait les mêmes droits que François à son affection, puisqu’il était infirme et malheureux comme lui.
« François n’est pas malheureux, répondit