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XX


surprise désagréable qui ne gâte rien


Les beaux jours du printemps arrivèrent et rendirent la campagne encore plus agréable aux habitants du château de Nancé ; Paolo était devenu l’homme indispensable. Dévoué, affectionné comme un chien fidèle, il était toujours prêt à tout ce qu’on lui demandait ; pour M. de Nancé, c’étaient les affaires, les comptes, l’arrangement de la bibliothèque, les courses lointaines et autres travaux, qu’il accomplissait avec un zèle, un empressement que rien n’arrêtait. Pour les enfants, c’étaient des commissions, des raccommodages, des inventions de jeux, des leçons de menuiserie, de gymnastique, des établissements de cabanes, de berceaux de feuillage, et mille autres inventions qui naissaient dans le cerveau fertile de ce Paolo, bizarre, ridicule, mais aimant et dévoué. M. de Nancé lui avait demandé de venir demeurer chez lui, l’éducation de