À la campagne ! Quel dommage ! J’avais si bien arrangé tout cela ! Vous auriez fait un superbe Assuérus. »
M. de Nancé ne put s’empêcher de sourire : tout cela lui parut d’un tel ridicule, que, pour le faire sentir à Mme des Ormes et pour l’en dégoûter, il lui dit :
« Prenez Paolo, Madame ! Ordonnez-lui de laisser pousser sa barbe et ses moustaches ; il jouera tout ce que vous voudrez.
Tiens ! c’est une idée. Quand vous serez chez vous, envoyez-moi Paolo. Adieu, mon cher Monsieur de Nancé ; au revoir, je pars demain. Christine, dis adieu à tes amis, nous partons demain.
François, mon cher François ! je ne veux pas le quitter ! Laissez-moi avec lui, maman ; je vous en supplie, ne m’emmenez pas.
Madame, Madame, laissez-moi ma chère Christine ! Je serai si malheureux sans elle ! De grâce, je vous en prie, ne l’emmenez pas. »
Et tous deux se jetèrent en sanglotant au cou l’un de l’autre.
Eh bien ! eh bien ! qu’est-ce que cela ? Quelle scène absurde ! Vas-tu finir de pleurer, Christine. Cela m’ennuie de voir pleurer.