Je l’ai vue dans la glace.
Et tu n’as pas eu peur en te voyant ?
Non, j’ai pleuré… Et le bon François a pleuré avec moi.
Ce qui veut dire que je dois pleurer aussi… Je t’en demande bien pardon ; je suis très fâché de ce qui t’arrive, mais il m’est impossible de pleurer comme un enfant parce que tu as eu le malheur de devenir difforme !
Comme c’est mal ce que tu dis, Adolphe ! François m’a consolé, m’a encouragé ; et toi, qui es mon frère et qui devrais me plaindre, tu ne trouves rien à dire pour me consoler de ce grand malheur.
François a pleuré avec toi parce qu’il est bossu, lui ; mais moi, que veux-tu que je fasse, que je dise ?
Adolphe, laisse-moi seul, je t’en prie ; ton indifférence me peine ; elle m’afflige pour toi.
Pour moi ? tu es bien bon ! Je suis très fâché de ce qui t’arrive, mais quant à pleurer et en mourir de chagrin, je laisse cette satisfaction au sensible François. Adieu, je sors avec papa ; nous allons