paye tous ses meubles et son château… Adieu, pauvre Maurice ; adieu, Adolphe ; je prie toujours le bon Dieu qu’il vous guérisse bientôt. »
François leur fit un salut amical et se dirigea vers la porte.
« François ! » appela Maurice d’une voix faible.
François retourna bien vite plus de son lit.
François ! pardonnez-moi ; pardonnez à Adolphe. Vous êtes bon, bien bon ! Et nous, nous avons été si mauvais, moi surtout ! Oh ! François ! comme Dieu m’a puni ! Si vous saviez comme je souffre ! De partout ! Et toujours, toujours ! Ces appareils me gênent tant ! Pas une minute sans souffrance !
Pauvre Maurice ! Je suis bien triste de ce terrible accident. Je ne puis malheureusement pas vous soulager : mais si je croyais pouvoir vous distraire, vous être agréable, je viendrais vous voir tous les jours.
Oh oui ! Bon, généreux François ! Venez tous les jours ; restez bien longtemps.
À demain donc, mon cher Maurice ; à demain, Adolphe. »
Dès qu’il fut sorti, le regard douloureux de Maurice se reporta sur son frère.
« Pourquoi n’as-tu rien dit, Adolphe ? Comment n’as-tu pas été touché de la bonté de ce pauvre François, que nous avons si maltraité, que nous