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Christine resta un instant sans parler, la tête appuyée sur l’épaule de M. de Nancé.

m. de nancé.

À quoi penses-tu, Christine ?

christine.

Je pense que je suis très heureuse de vous avoir connus, vous et François. Il est si bon, François !

m. de nancé, souriant.

Oui, il est bien bon, mais prends garde qu’il ne s’impatiente de perdre son temps à nous regarder au lieu de jouer.

christine.

Est-ce que cela t’ennuie, François ?

françois.

Oh non ! pas du tout. J’aime beaucoup à t’entendre dire des choses aimables à papa et à l’entendre te répondre.

christine.

Iras-tu demain chez Maurice ?

françois.

Oui, certainement ; je l’ai promis.

christine.

Veux-tu que j’y aille avec toi ?

françois.

Oui, si papa veut bien t’emmener.

christine.

Tu ne peux pas y aller, Christine ; tu as neuf ans ; tu ne peux pas faire des visites à des grands garçons de treize et onze ans.

christine.

C’était seulement pour que François ne s’ennuie