Christine resta un instant sans parler, la tête appuyée sur l’épaule de M. de Nancé.
À quoi penses-tu, Christine ?
Je pense que je suis très heureuse de vous avoir connus, vous et François. Il est si bon, François !
Oui, il est bien bon, mais prends garde qu’il ne s’impatiente de perdre son temps à nous regarder au lieu de jouer.
Est-ce que cela t’ennuie, François ?
Oh non ! pas du tout. J’aime beaucoup à t’entendre dire des choses aimables à papa et à l’entendre te répondre.
Iras-tu demain chez Maurice ?
Oui, certainement ; je l’ai promis.
Veux-tu que j’y aille avec toi ?
Oui, si papa veut bien t’emmener.
Tu ne peux pas y aller, Christine ; tu as neuf ans ; tu ne peux pas faire des visites à des grands garçons de treize et onze ans.
C’était seulement pour que François ne s’ennuie