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çois, que Christine n’avait pas quitté un instant. Isabelle vint les joindre pour chercher Christine et la faire monter dans la voiture de Mme des Ormes. Mais quand ils arrivèrent dans la cour où étaient les voitures, ils trouvèrent Mme des Ormes partie. N’ayant trouvé ni Christine ni Isabelle, elle s’en était informée ; on lui avait répondu qu’elles avaient sans doute été emmenées par M. des Ormes ; ne poussant pas plus loin ses recherches, elle était partie pour les Ormes.

L’effroi de Christine en se voyant oubliée fut de suite calmé par M. de Nancé, qui lui dit :

« Ma petite Christine, je t’emmènerai avec François et Isabelle, et tu coucheras chez moi avec Isabelle, qui nous sera fort utile pour préparer les logements des Guibert.

— Merci, cher Monsieur de Nancé, répondit Christine en lui baisant la main qui tenait la sienne. Comme vous êtes bon ! Comme François est heureux ! et comme je suis contente pour lui que vous soyez son papa !

— Merci, papa ! mon cher papa ! s’écria François, dont les yeux brillèrent de joie. Montons vite en voiture, de peur que Mme des Ormes ne revienne chercher Christine. »

Christine sauta dans la voiture près de M. de Nancé ; François s’élança en face d’elle ; Isabelle, près de lui ; et M. de Nancé, souriant de l’inquiétude de François et de Christine, dit au cocher d’aller bon train. Quand ils arrivèrent, il chargea Isabelle d’installer Christine dans l’ancienne petite