procédé de M. des Ormes ; elle n’est pas encore de retour ; revenant à pied par la traverse, elle sera ici dans un quart d’heure.
Eh bien, je l’attendrai chez vous. Je ne pars pas avant d’avoir arrangé cette affaire. »
Un peu contrarié, M. de Nancé lui offrit le bras et la mena dans le salon, où ils trouvèrent François qui venait de rejoindre son père ; il fit un cri de joie en voyant Christine et une exclamation de surprise en apercevant ses yeux rouges et les traces de ses larmes.
Christine, qu’as-tu ? Pourquoi viens-tu ? Qu’est-il arrivé ?
— Ta bonne est partie, dit Christine, recommençant à sangloter.
Partie ! Ma bonne ! Et pourquoi ?
Papa l’a renvoyée.
Renvoyé ma bonne ! ma pauvre bonne ! et pourquoi ?
Je ne sais pas ; il ne la connaissait pas. »
François resta muet ; combattu entre la joie de revoir sa bonne pour quelque temps encore et le chagrin de Christine, il ne savait ce qu’il devait regretter ou désirer. Mme des Ormes expliquait à M. de Nancé la gaucherie de M. des Ormes ;