Paolo tombait de fatigue de ses allées et venues de la journée ; il resta à dîner chez M. de Nancé, auquel il raconta la façon bizarre dont Mme des Ormes avait accepté Isabelle. François fut heureux de la certitude du bonheur de son amie Christine ; mais, une fois la chose assurée, il sentit péniblement le vide que laisserait dans la maison l’absence de sa bonne. Il comprit mieux le sacrifice qu’il avait généreusement conçu pour le bien de sa petite amie, quand il fut accompli. Encore une nuit passée sous le même toit, et sa bonne ne serait plus là pour l’aimer, le consoler dans ses petits chagrins, le câliner dans ses petits maux. Sa tristesse fut de suite aperçue par son père, qui en devina facilement la cause.
« Ton sacrifice est accompli, cher enfant, et malgré le chagrin que te causera l’absence de ta