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paolo.

C’est impossible, Signora ; elle n’a rien que sa personne cez vous ; tout est resté cez M. de Nancé !

madame des ormes.

J’enverrai chercher ses effets chez M. de Nancé.

paolo.

C’est impossible, Signora ; elle n’a pas dit adieu à son petit François, à M. de Nancé, à personne.

madame des ormes.

Elle ira demain en promenant Christine.

paolo.

Mais, Signora, elle aime de tout son cœur le petit François et elle voudrait s’en aller pas si vite, tout doucement.

madame des ormes.

Dieu ! que vous m’ennuyez, mon cher Paolo ! Qu’elle fasse ce qu’elle voudra, qu’elle vienne quand elle pourra, mais qu’on me laisse tranquille, qu’on ne m’ennuie pas de ces bonnes, de Christine, de François. Que je suis malheureuse d’avoir tout à faire dans cette maison.

paolo.

Mais, Signora, la Christina est votre chère fille ; il faut bien que vous fassiez comme toutes les mama.

madame des ormes.

Allez-vous me faire de la morale, mon cher Paolo ? Je suis fatiguée, éreintée, j’ai mille choses à faire ; je dois dîner demain chez Mme de Guibert ; il est quatre heures, et je n’ai rien de prêt, ni robe,