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paolo.

Elle n’en a pas. Où trouver ?

m. de nancé.

Ma foi, mon cher, faites comme vous voudrez ; mais c’est ridicule ! Vous ne pouvez pas vous faire bonne d’enfant. N’y retournez pas ; voilà la seule manière de vous en tirer.

paolo.

Mais la povéra Christina ! Elle est seule, malheureuse. La maman n’y pense pas ; le papa n’y pense pas ; la poveretta ne sait rien et voudrait savoir ; ne fait rien et s’ennouie ; ça fait pitié ; elle est si bonne, cette petite ! »

François n’avait encore rien dit ; il écoutait tout pensif.

françois.

Papa, dit-il, me permettez-vous d’arranger tout cela ? M. Paolo sera content, Christine aussi, et moi aussi.

m. de nancé.

Toi, mon enfant ? Comment pourras-tu arranger une chose impossible à arranger ?

françois.

Si vous me permettez de faire ce que j’ai dans la tête, j’arrangerai tout, papa.

m. de nancé.

Cher enfant, je te permets tout ce que tu voudras, parce que je sais que tu ne feras ni ne voudras jamais quelque chose de mal. Comment vas-tu faire ?

françois.

Vous allez voir, papa. Vous savez que je suis