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sasse la Mina ; c’est bien fait ; la Mina ! qué canailla ! qué Fouria !… Mais comment voulez-vous ! Quoi pouis-zé faire ? Le papa pas content ! Ah ! zé lé crois bien ! Moi Paolo, moi homme, moi médecin moi maître pour leçons, garder comme bonne ouno petite signora du huit ans ! c’est impossible ! Et moi comme oune bête, zé dis oui, parce que la povéra Christinetta me regarde avec des yeux… que zé n’ai pou résister. Et pouis me serre les mains ; et pouis me remercie tout bas si zoyeusement, que zé n’ai pas le couraze de dire non. Et pourtant, c’est impossible. Que faire, caro Signor ? Dites, quoi faire ?

m. de nancé.

Dites que vous donnez des leçons pour vivre.

paolo.

Z’ai dit ; elle me donne deux fois autant.

m. de nancé.

Dites que vous m’avez promis de donner des leçons à mon fils.

paolo.

Z’ai dit ; elle mé donne deux heures.

m. de nancé.

Dites que vous demeurez trop loin pour revenir le soir chez vous.

paolo.

Z’ai dit ; elle mé fait préparer une sambre au sâteau.

m. de nancé.

Sac à papier ! quelle femme ! Mais qu’elle prenne une bonne.