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gabrielle.

Et pourquoi ne parles-tu pas ? Pourquoi ne viens-tu pas avec nous ?

l’enfant.

Parce que j’ai peur que vous ne vous moquiez de moi comme les autres.

gabrielle.

Nous moquer de toi ? Et pourquoi cela ? Pourquoi les autres se moquent-ils de toi ?

— Vous ne voyez donc pas ! dit le petit garçon en relevant la tête et les regardant avec surprise.

gabrielle.

Je te vois, mais je ne comprends pas pourquoi on se moque de toi. Et toi, Christine, vois-tu quelque chose ?

christine.

Non, pas moi ; je ne vois rien.

— Alors vous voudrez bien m’embrasser et jouer avec moi ? dit le petit garçon en souriant et en hésitant encore.

— Certainement », s’écrièrent les deux cousines en l’embrassant de tout leur cœur.

Le petit garçon semblait si heureux, que Gabrielle et Christine se sentirent aussi toutes joyeuses. Au moment où ils s’embrassaient tous les trois, la maman et le Monsieur se retournèrent. Ce dernier poussa une exclamation joyeuse.

« Ah ! les bonnes petites filles ! Ce sont les vôtres, Madame ? Elles veulent bien embrasser mon pauvre François ! Pauvre enfant ! il en a l’air tout heureux !