donner du vin, du café, de l’eau-de-vie. Quand on eut fini de déjeuner, elle lui demanda d’emmener Christine dans le parc.
Je vais emmener Christine ; il faut bien que ce soit moi qui me charge de la promener ce matin, puisqu’il n’y a personne près d’elle. Viens, Christine. »
Il emmena sa fille, la questionna sur Mina, se reprocha cent fois de n’avoir pas surveillé cette méchante bonne et d’avoir livré si longtemps la malheureuse Christine à ses mauvais traitements.
Paolo se rendit ensuite chez M. de Nancé. François fut le premier à remarquer l’air effaré et l’agitation du pauvre Paolo.
Qu’avez-vous donc, cher Monsieur Paolo ? Vous est-il arrivé quelque chose de fâcheux ?
Oui,… Non,… zé ne sais pas,… zé ne sais quoi faire.
Qu’y a-t-il donc ? Parlez, mon pauvre Paolo. Ne puis-je vous venir en aide ?
Voilà, Signor ! C’est la Signora des Ormes ? Zé donnais une leçon à la Christinetta ; bien zentille ! bien intelligente ! bien bonne ! Et voilà la mama qui mé dit…, qui mé demande…, qui me forcé… à garder la Christina, à venir dans le sâteau, à promener, élever, soigner la Christina… Elle