chez moi pour la garder et lui donner des leçons ? »
Paolo, étonné de cette proposition inattendue et dont lui-même devinait le ridicule, resta quelques instants sans répondre, la bouche ouverte, les yeux écarquillés.
« Eh bien, continua Mme des Ormes avec impatience, vous hésitez ? Vous étiez prêt à exécuter toutes mes volontés, disiez-vous.
Certainement, Signora,… sans aucun doute,… mais…, mais…
Mais quoi ? Voyons, dites. Parlez…
Signora,… zé donne des leçons… à M. François…
Combien gagnez-vous ?
Cinquante francs par mois, Signora.
Je vous en donne cent…
Mais, le pauvre François…
Eh bien, vous aurez deux heures de congé par jour ; vous emmènerez Christine chez le petit de Nancé.
Mais,… Signora, zé demeure bien loin… M. de Nancé est loin,… pour revenir, c’est loin.