Pendant que Mina faisait ses paquets et se promettait de se venger de Christine en disant d’elle tout le mal possible, Paolo continuait et achevait la leçon de Christine ; il fut enchanté de l’intelligence et de la bonne volonté de son élève, qui, dès la première leçon, apprit ses chiffres, ses notes de musique, quelques mots italiens, et commença à former des a, des o, des u, etc. Quand Mme des Ormes entra au salon, elle la trouva rangeant avec Paolo ses livres et ses cahiers.
« Ah ! vous voilà, mon cher Monsieur Paolo ! Je viens vous demander de me rendre un service.
— Tout ce que voudra la Signora, répondit Paolo en s’inclinant.
— Je viens de renvoyer Mina, que mon mari a prise en grippe ; je ne sais que faire de Christine. Aurez-vous la bonté de venir passer vos journées