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qu’elle n’avait jamais quittée ; elle pleurait en parlant, et son oncle, peiné d’avoir excité ce chagrin, changea de conversation et lui raconta plusieurs anecdotes intéressantes de ses campagnes d’Afrique. Gertrude revint enchantée de son oncle. En arrivant, elle lui dit :

« Quand maman sera de retour, mon oncle, demandez-lui de rester bien longtemps ici. Je suis sûre qu’elle y sera aussi heureuse que moi. Et puis vous viendrez un peu chez nous en Bretagne, mon oncle ; c’est un si beau pays !

– Certainement ; je ne retournerai pas en Afrique sans vous avoir fait une visite. »