Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/273

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XXIII

Le déménagement. Les Marcotte se querellent


Enfin, la cloche sonna ; les trois petits avaient demandé instamment à attendre l’arme au bras, c’est-à-dire la serviette sous le bras, l’assiette à la main. Ils étaient postés à la porte d’entrée, quand Mme d’Orvillet, M. d’Alban donnant le bras à Mme de Saintluc, Gertrude et Félicie firent leur entrée dans la salle à manger.

Les petits serviteurs, prenant leur rôle au sérieux, ne voulaient pas se mettre à table, mais, le général ayant commandé arme bas, ils furent désarmés par Gertrude et Félicie, et on les obligea à prendre leur part du repas. Après le premier plat, on demanda d’autres assiettes.