Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/246

Cette page a été validée par deux contributeurs.

oncle et ma tante. J’espère, je suis presque sûre que demain Félicie vous donnera une réponse toute différente de celle qui vous a tant peinés il y a une heure. »

Mme d’Orvillet l’embrassa et la fit asseoir entre elle et son frère.

Gertrude leur raconta sa conversation avec Félicie et leur projet de messe pour le lendemain.

Le général, enchanté, l’embrassa si fort que ses joues en furent toutes rouges.

Le général.

Tu es la meilleure fille que j’aie jamais vue, ma chère petite Gertrude. Demain, complète ton ouvrage.

Gertrude.

Le bon Dieu l’achèvera, mon oncle.

Madame d’Orvillet.

Merci, mon enfant ; tu nous as rendu un bien grand service, sans compter Diloy, au bonheur duquel tu auras contribué.

— Je suis heureuse d’avoir pu vous être agréable, ma bonne tante, ainsi qu’à mon oncle, que j’aime beaucoup.

— Et qui t’aime joliment, ma chère petite Gertrude ! »