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Félicie.

Quand je verrai mes amis, je leur dirai de ne jamais te prendre à leur service, si tu veux te placer chez eux.

La bonne.

Si jamais je quitte votre maman, ce n’est pas chez eux que je me présenterai, vous pouvez bien les en assurer. »

Félicie continua à dire des impertinences à sa bonne, qui ne lui répondit plus et ne l’écouta pas. Après deux grandes heures d’ennui et de bâillements, elle entendit enfin la voix de sa maman qui entrait, et courut au-devant d’elle.