Gertrude et Juliette la suivirent, accompagnées par les enfants. Laurent et Anne s’empressèrent de faire voir à Juliette la poupée et son trousseau, le théâtre, etc.
« Et toi, pauvre Gertrude, dit Anne, tu n’as rien. Je t’ai seulement donné Jean Bourreau et les Défauts horribles ; c’est très amusant, mais je n’ai plus rien.
Merci, ma bonne petite Anne ; tu es bien gentille. Cela m’amusera beaucoup.
– Veux-tu que je te l’explique tout de suite ? dit Anne, enchantée de la reconnaissance de Gertrude.
Merci, chère petite ; pas à présent, parce que je vais me lisser les cheveux, me laver les mains, et qu’ensuite on va déjeuner. Mais plus tard ; tu m’aideras à comprendre les images.
Oui, oui, je t’aiderai beaucoup, parce que je les connais très bien. »
Laurent et Anne emmenèrent Juliette dans leur chambre pour voir Valérie et les joujoux. Gertrude et Félicie restèrent seules. Félicie était un peu gênée au commencement.
Es-tu fatiguée, Gertrude ?
Fatiguée ? pas du tout ; nous sommes parties à huit heures et nous sommes arrivées à onze. Le voyage n’est pas long.