Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/188

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Laurent.

Mais dans sa chambre elle s’ennuiera.

La bonne.

Vous verrez cela avec elle, quand elle sera arrivée.

Laurent.

Je voudrais bien lui en donner un peu d’avance. Voyons, Anne, qu’est-ce que nous porterons chez Juliette ?

Anne.

Demandons à maman la belle poupée de cire et le beau trousseau que m’a donnés mon oncle quand il est arrivé.

Laurent.

C’est ça ! Et moi, je vais lui donner… Quoi donc ? Mon grand cheval ?…

La bonne.

Ce n’est pas un joujou de fille.

Laurent.

C’est vrai !… Et mon théâtre avec des personnages ?

Anne.

Ce serait très bien ; elle jouera des comédies.

Laurent.

Et toi, Félicie, qu’est-ce que tu leur donneras ?

Félicie.

Je ne leur donnerai rien du tout. Gertrude est trop grande et Juliette est trop petite.

Laurent.

Si tu mettais chez Gertrude des livres ? Par exemple les huit volumes de La Semaine des enfants ?