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licie. Je dis nous, parce que je vois que tu as la même pensée que moi.

Madame d’Orvillet.

Oui ! et c’est l’effort méritoire de Félicie qui me l’a donnée.

Le général.

Nous lui en parlerons à la première occasion. »

« Voici une lettre pour madame », dit la bonne en entrant.

Mme d’Orvillet prit la lettre, la lut et dit :

« Voilà du monde qui nous arrive, Valérie. Ce sont mes nièces Gertrude et Juliette avec leur tante de Saintluc. Vous leur ferez préparer les chambres en face de la mienne ; elles arrivent demain.

La bonne.

Je vais avertir la femme de chambre de madame.

Madame d’Orvillet.

Très bien ; prévenez aussi Baptiste pour que tout soit prêt aujourd’hui ; elles seront ici demain matin avant onze heures. »

La bonne sortit.

Le général.

Je suis très content de cette visite pour Félicie ; Gertrude est si bonne, si raisonnable et puis elle a tant d’esprit et de gaieté qu’elle se fera aimer de ta fille et qu’elle lui fera certainement du bien.

Madame d’Orvillet.

Et pour nous-mêmes Mme de Saintluc nous sera d’une société fort agréable.