licie. Je dis nous, parce que je vois que tu as la même pensée que moi.
Oui ! et c’est l’effort méritoire de Félicie qui me l’a donnée.
Nous lui en parlerons à la première occasion. »
« Voici une lettre pour madame », dit la bonne en entrant.
Mme d’Orvillet prit la lettre, la lut et dit :
« Voilà du monde qui nous arrive, Valérie. Ce sont mes nièces Gertrude et Juliette avec leur tante de Saintluc. Vous leur ferez préparer les chambres en face de la mienne ; elles arrivent demain.
Je vais avertir la femme de chambre de madame.
Très bien ; prévenez aussi Baptiste pour que tout soit prêt aujourd’hui ; elles seront ici demain matin avant onze heures. »
La bonne sortit.
Je suis très content de cette visite pour Félicie ; Gertrude est si bonne, si raisonnable et puis elle a tant d’esprit et de gaieté qu’elle se fera aimer de ta fille et qu’elle lui fera certainement du bien.
Et pour nous-mêmes Mme de Saintluc nous sera d’une société fort agréable.