Il n’y a pas moyen de causer avec un imbécile comme toi.
Pourquoi cela ?
Parce que ce que tu dis est si bête qu’on ne sait comment y répondre.
Tiens ! mais ce n’est pas si bête alors, puisqu’un grand esprit comme le tien ne peut pas me répondre.
Clodoald, Cunégonde, aidez-moi, je vous en prie, à faire taire ce méchant gamin, qui a quatre ans de moins que moi, et qui veut me tenir tête.
Si nous pouvions faire cesser les rires de tous ses amis, ce serait mieux encore. »
Laurent prend Anne par la main, repousse ses amis contre la table de friandises et se place devant eux avec Anne en criant :
« Essayez donc, tâchez de nous faire taire : vous verrez si c’est facile. À nous tous, nous vous rosserions et nous n’en ririons que mieux. »
Si vous croyez que nous allons nous compromettre avec ces enfants de rien !
Rions, mes amis, rions. Ha ! ha ! ha ! ha ! (Tous rient.)