J’aime mieux ça que d’être…, je ne veux pas dire quoi, d’être comme toi. »
Mme d’Orvillet rentre avec son chapeau et prête à partir.
« Eh bien ! vous n’êtes pas encore prêts, mes enfants ! Où est Anne ?
Je ne sais pas, maman ; je vais voir.
Je t’avais dit d’y aller ; pourquoi as-tu attendu jusqu’à présent ?
Elle dit qu’elle est fatiguée, et elle n’a pas bougé depuis que nous sommes rentrés.
Tu es donc malade, Félicie ? Pourquoi te sens-tu si lasse sans avoir rien fait de fatigant ?
Je ne suis pas malade, maman, mais je voudrais ne pas sortir.
Pourquoi cela ? Toi qui aimes à faire de grandes promenades et qui es bonne marcheuse. »
Félicie rougit, baisse la tête et ne répond pas.
Je parie que je devine… Veux-tu que je dise ? »
Félicie lui pince légèrement le bras et lui dit tout bas :
« Tais-toi. »